05 décembre 2022
De fausses aires marines protégées, un vrai satisfecit donné à la pêche industrielle. Une analyse inédite de la politique de protection maritime de la France de 2099 à 2022.
I. De la prise de conscience aux engagements internationaux : histoire des objectifs de protection
II. À l’opposé de la clarté internationale : les eaux troubles de la France
III. L’opération de sabotage de la COP15
IV. Nos demandes
19 décembre 2022
La France a atteint ses objectifs : s’assurer que l’accord mondial censé mettre un terme à l’effondrement du vivant, que les 195 États membres de la Convention sur la diversité biologique viennent d’adopter à Montréal, jette de la poudre aux yeux avec des objectifs chiffrés de protection spectaculaire (30% d’ici 2030) sans que le texte ne contienne la moindre indication de ce que signifie « protéger ». La France avait réussi, avant la COP, à saboter de l’intérieur de l’UE l’objectif de 10% de protection « stricte » au niveau mondial, alors que c’est la mesure la plus efficace pour régénérer la vie marine, elle vient en outre d’anéantir la possibilité d’unifier la communauté internationale sur une définition précise et sans ambiguïté de ce que signifie « protéger la nature ». C’est une page sombre qui s’ouvre pour ce qu’il reste de biodiversité sur Terre.
05 décembre 2022
De fausses aires marines protégées, un vrai satisfecit donné à la pêche industrielle : une analyse inédite de la politique de protection maritime de la France de 2009 à 2022.