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Port de peche de Port-Joinville

Je consomme moins et mieux

Quelques conseils pour vous aider à consommer du poisson de manière plus durable et responsable

Conseil n°1 : je réduis ma consommation de poisson

Oui, ainsi commence une consommation responsable des produits de la mer…

Les poissons sont des animaux sauvages et fragiles. Ayant la chance de vivre dans un pays où nous ne dépendons pas de la consommation de poissons pour notre survie, consommons donc plus de protéines végétales et moins de protéines animales. C’est également le geste numéro 1 pour réduire notre « impact carbone » et limiter le réchauffement climatique.

En France, nous mangeons en moyenne 33,7 kg de produits de la mer par personne et par an et 24 kg de poisson sauvage et d’élevage. Or, une consommation durable s’élèverait autour de 8 kg de poisson.

https://www.bloomassociation.org/wp-includes/images/smilies/icon_exclaim.gif Attention toutefois à ne pas remplacer le poisson par de la viande qui, en plus d’être l’une des causes majeures du réchauffement climatique, contribue également à la surexploitation mondiale de certaines espèces de poissons : environ 20% des poissons pêchés dans le monde sont du « poisson fourrage » et servent à fabriquer de la nourriture d’élevage pour bétail, animaux domestiques et aquaculture (notamment le saumon).

Conseil n°2 : je préfère les engins de pêche à faible impact

Quitte à manger moins de poisson, choisissez les engins les plus vertueux !

Vous ne trouverez pas de guide d’espèces sur le site de BLOOM. Ces guides de poche peuvent être utiles pour éviter certains poissons très mal en point, mais ils sont rarement fiables car trop difficiles à mettre à jour : les évaluations de l’état de santé des populations de poissons changent chaque année et varient selon les zones. Un vrai casse-tête… Mais quitte à manger moins de poisson, choisissez les engins de pêche les plus vertueux. Préférons les engins « dormants » dans lesquels les poissons viennent eux-mêmes se piéger (hameçons, casiers etc.) aux engins « traînants » qui capturent activement les poissons (senne, chalut etc.). Ces derniers sont le plus souvent utilisés à l’échelle industrielle et leur impact environnemental est plus important. En Europe, indiquer la technique de pêche sur les étiquettes est obligatoire, alors profitons-en ! Car privilégier des méthodes de pêche vertueuses, c’est également choisir de soutenir une pêche généralement plus artisanale. Pour choisir votre poisson en fonction des techniques de pêche, téléchargez notre guide pratique sur les méthodes de pêche. N’hésitez surtout pas à demander au poissonnier la méthode de pêche utilisée si elle n’apparaît pas clairement, un peu de pédagogie ne peut pas faire de mal.

Conseil n°3 : je diversifie le contenu de mon assiette

Saumon d’élevage, crevette tropicale et cabillaud sont les trois espèces les plus consommées en France, le thon mis à part.

Tentez l’aventure avec d’autres espèces que vous connaissez peut-être moins bien telles que le merlu, le tacaud, le merlan bleu, l’anchois ou la sardine. Ces poissons sont très peu valorisés mais pourtant très bons gustativement. De plus, ils sont riches en oméga-3 et accumulent beaucoup moins d’éléments chimiques toxiques (mercure, arsenic…) en comparaison des grands prédateurs comme le thon ou les poissons profonds. En diversifiant le contenu de votre assiette, vous diminuez la pression sur les autres espèces commercialisées, donc pas d’hésitation à avoir !
Dans l’émission « surpêche » de la Quotidienne sur France 5, Frédéric Le Manach, directeur scientifique de l’association BLOOM, vous donne des informations sur la surpêche et la manière de consommer de manière responsable du poisson.

À lire aussi :

Marie-Noëlle Bertrand 2021 « Consommation. Une pêche raisonnable pour les tables de fêtes » l’Humanité

Conseil n°4 : je me méfie des labels

Selon les travaux de recherche de BLOOM, aucun label clamant une « pêche durable » ne garantit que le poisson certifié soit effectivement « durable ».

Ne vous fiez donc pas aveuglément aux labels et à la certification (dont le fonctionnement même tend à privilégier les flottes de pêche industrielles). Car il existe beaucoup trop d’exemples de pêcheries certifiées durables « au rabais » par les principaux écolabels (MSC, Friend of the Sea, Pavillon France etc.). Le seul mérite transversal que nous avons trouvé aux labels est qu’ils permettent de couper l’accès aux marchés des pêches illégales. De là à leur permettre de garantir que les pêches sont vertueuses d’un point de vue social ou écologique, c’est un pas de géant qu’aucun label n’a encore réussi à franchir.

Certains labels spécifiques peuvent en revanche être utiles pour identifier du « bar de ligne » ou des « huîtres traditionnelles ».

Conseil n°5 : j’évite le thon en boîte, le saumon et la crevette d’élevage

Le thon en boîte, le saumon et la crevette d’élevage cumulent tous les maux.

Relisez notre actualité sur ce sujet avant de préparer vos repas de fêtes de fin d’année.

Alors que c’est le poisson le plus consommé en France et en Europe, le thon est associé à un massacre écologique, des abus de droits humains, des risques pour la santé des consommateurs et un pillage néocolonial qui appauvrit, affame et déstabilise certains pays du Sud. C’est pourquoi BLOOM a lancé une pétition pour que la grande distribution prenne ses responsabilités et cesse de s’approvisionner en thon associé à de telles pratiques. Vous pouvez retrouver ici l’entièreté de la campagne « Tuna Gate ».

Concernant le saumon d’élevage, voici quelques raisons de ne pas en consommer, issues du travail d’Alexandra Morton, scientifique mondialement connue pour ses recherches sur le saumon (en anglais ici) :

  • Il est nourri en partie à partir de farines de poissons comestibles tels la sardine, le hareng, les anchois, ce qui n’a aucun sens.
  • En avril 2013, la Norvège a obtenu de l’Union européenne une autorisation de multiplier par 10 la concentration en « endosulphan » dans la nourriture des saumons d’élevage. Il s’agit d’un pesticide interdit dans de nombreux pays pour sa dangerosité sur la santé humaine.
  • Des docteurs norvégiens déconseillent aux femmes enceintes et aux enfants de manger du saumon d’élevage car il contient des taux importants de toxines qui sont néfastes pour le développement du cerveau chez les bébés.
  • Les dégâts sur l’environnement des fermes de saumon en mer sont multiples : accumulation des excréments sous les cages, mutations accélérées des pathogènes qui se retrouvent dans l’océan, phoques et oiseaux pris dans les filets…

Quant à la crevette, les élevages sont très souvent intensifs et se font dans des mauvaises conditions sociales. Les crevettes sont également nourries à partir de farines de poissons et parfois d’OGM… Il est donc primordial d’en repenser notre consommation. Certains élevages se font dans des bonnes conditions, notamment à Madagascar, mais ce n’est malheureusement pas la règle générale. De plus, pourquoi ne pas préférer une alternative sauvage pêchée sur nos côtes ? Les crevettes bouquet et grises peuvent en plus être moins chères au kilo !

Conseil n°6 : je privilégie les circuits courts

La grande distribution concentre 75% des achats de poissons en France. Ces poissons proviennent majoritairement de la pêche industrielle. Afin de mieux consommer, nous vous recommandons de privilégier les circuits courts.

Poiscaille, en direct, du bateau à l’assiette !

Poiscaille est la version marine du panier de légumes, flexible et sans engagement. Cette jeune entreprise vous propose en ligne et via plus de 1500 points relais partout en France des produits issus d’une pêche objectivement durable, en suivant des critères précis :

  • Des navires de 12 m maximum, pas plus de 3 marins à bord, pour une pêche à petite échelle. Des sorties à la journée.
  • Des techniques douces : ligne, casier, filet droit, plongée, pêche à pied. Pas de chalut, pas de drague. Une pêche sélective, des fonds marins préservés.
  • Aucun rejet : pêchées et manipulées avec soin, toutes les espèces préservent leurs qualités. Connues ou oubliées, chez nous, elles sont toutes valorisées.
  • Une fraîcheur inégalée : 72h max entre la pêche et l’assiette.
    L’équipe de Poiscaille sillonne toutes les côtes de France pour rencontrer les pêcheurs qui sont sur le pont chaque jour pour remplir vos Casiers.

 

MyFISH : le premier drive de poissons frais responsable

MyFISH vous propose des produits de la mer super frais, au prix le plus juste, et en provenance directe de partenaires pêcheurs.
Il s’agit de vente de poisson super frais (3 jours en moyenne contre 7 à 12 jours en poissonnerie) issu de la pêche responsable et moins cher ! L’offre de poisson MyFISH est porteuse de valeurs fortes : respect de l’environnement, des ressources sauvages, et des femmes et des hommes qui œuvrent dans la pêche. Les partenaires pêcheurs sont essentiellement issus de pêcheries artisanales localisées partout dans le monde.

La carte intéractive des circuits courts de l’association Pleine Mer

Où que vous soyez, cette carte à l’initiative de l’association Pleine Mer vous permettra de trouver du poisson frais en direct des pêcheurs. Cliquez simplement sur les liens correspondants aux lieux qui vous intéressent.

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