24 octobre 2023
Communiqué commun à un ensemble d’organisation co-requêrantes ou intervenantes volontaires contre la dissolution des Soulèvements de la terre.
Vendredi 27 Octobre – Conseil d’État
Appel à rassemblement à 12h
Conférence de presse à 13h
L’audience au fond du recours de dissolution des Soulèvements de la terre devant le Conseil d’État aura lieu le vendredi 27 octobre à 14h00. Cela va évidemment être un moment majeur pour l’histoire du mouvement et une audience aussi singulière qu’emblématique pour l’avenir des libertés publiques et politiques1Cette audience aura un caractère très particulier puisqu’elle se fera pour l’occasion devant la section du contentieux, une section du Conseil d’État qui réunit 17 juges et « où sont jugées les affaires qui présentent une importance remarquable ». Mais aussi parce que des recours au fond contre des dissolutions d’autres structures aux engagements politiques divers et pour certains profondément antinomiques y seront étudiés à la suite, celle du groupe antifasciste lyonnais la GALE, de la Coordination contre le Racisme et l’Islamophobie (CRI) , mais aussi de l’Alvarium une organisation néo-fasciste.. Nous appelons donc à un rassemblement de soutien dès midi devant le Conseil d’État (1 place du Palais Royal, 75001 Paris) avec pancartes et banderoles !
Des milliers de personnes, ainsi que des organisations syndicales, politiques et environnementales2Liste des organisations co-requérantes : Bloom, Longitude 181, Ingénieurs sans frontières Agrista, Polinis, One Voice, Bio Consom’acteurs, L’Atelier Paysan, EELV, LFI se sont portées co-requérantes contre la dissolution de la coalition que constituent les Soulèvements de la terre, affirmant ainsi le caractère composite, massif, multiple et indissoluble du mouvement !
Elles porteront ainsi la voix des 150 000 personnes et 200 comités locaux, pour qui le maintien d’un mouvement de défense des terres et de l’eau est absolument vital. Toutes considèrent qu’il est urgent d’agir et nécessaire de pouvoir désobéir quand les choix politiques et la défense d’intérêts privés aggravent la catastrophe environnementale et compromettent à ce point les conditions d’existence sur Terre.
Un certain nombre d’autres organisations3[3] Liste des intervenants volontaires : Agir pour l’environnement, Union syndicale Solidaires, Collectif des associations citoyennes, Centre Athenas, Intérêt à Agir, Terre de liens, Vous n’êtes pas seuls, Métamorphoses, Zéro Waste France, Extinction Rebellion, Notre Affaire à tous, Greenpeace France, les Amis de la Terre, ATTAC, Alternatiba, ANV-COP21, la Confédération Paysanne, SAF, Gisti, Dal, Benoît Biteau, Philippe Descola, Cyril Dion, Julie Ferrua, Youlie Yamamoto. se sont portées quant à elles intervenantes volontaires et affirment ainsi que la dissolution des Soulèvements de la terre constituerait une grave violation de la liberté d’expression et d’association, dans un contexte de répression accrue des mouvements sociaux.
Nous attendons évidemment à l’issue du délibéré de cette nouvelle audience que les juges du Conseil d’État confirment les arguments de fond qui les ont amenés à suspendre la dissolution en août4Rendu de décision du Conseil d’État sur la suspension de la dissolution des SDT, 11 aôut 2023 : https://www.conseil-etat.fr/actualites/le-conseil-d-etat-suspend-en-refere-la-dissolution-des-soulevements-de-la-terre, c’est-à-dire, entre autres :
Gageons que les juges du Conseil d’État continueront à condamner l’inaction gouvernementale face à l’urgence climatique et à l’effondrement de la biodiversité plutôt que de prohiber les mouvements qui assument la nécessité d’agir en conséquence.
Bien que le Conseil d’État ait suspendu la dissolution en août avec des motivations sans ambiguïté, rien n’est assuré : un soutien large et attentif reste de mise. Soyons nombreuses et nombreux à nous retrouver devant le Conseil d’État avant l’audience !
Ce qui repousse partout ne peut être dissout. On ne dissout pas un soulèvement !
Co-requêrantes : BLOOM – Ingénieurs sans frontières Agrista – L’Atelier Paysan
Intervenantes volontaires : Union Syndicale Solidaires – La Confédération Paysanne – Fédération Terre de Liens – Amis de la Terre France – Greenpeace France – Notre Affaire à Tous – Alternatiba -Action Non-Violente COP21 – Attac France
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Les ONG environnementales BLOOM, ClientEarth et DMA (« Défense des milieux aquatiques ») dénoncent la lenteur anormale de la justice française dans l’affaire qui les oppose à l’État français, accusé d’avoir illégalement autorisé la surpêche et mis en péril la biodiversité marine.
07 octobre 2022
Paris, le 7 octobre 2022 – BLOOM attaque aujourd’hui devant le Conseil d’État un décret antiécologique du gouvernement Macron amoindrissant la protection de l’océan. BLOOM publie simultanément une étude exclusive révélant l’intensité des activités de pêche industrielle dans les aires marines, qui sont de fait tout sauf « protégées ».