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29 septembre 2015

Peut-on sauver l’océan par la "croissance bleue" ?

La France vient d’annoncer fièrement une extension de 500 000 km2 de sa zone économique exclusive, portant à 11,5 millions de km2 la surface d’océan qu’il nous est « possible d’exploiter ».[1]

Car c’est bien pour le potentiel d’exploitation qu’il offre que l’océan intéresse de plus en plus. Alors même qu’il compose 98% de la biosphère de notre planète, cet espace est longtemps resté exclu des priorités de gouvernance nationale ou supranationale. Progressivement, il a été introduit à la table des négociations, mais bien moins souvent comme espace à préserver que comme nouvelle frontière à conquérir. À l’instar de la « Croissance verte », la « Croissance bleue » est présentée comme un nouveau modèle dont on attend qu’il satisfasse au moins deux objectifs : (i) à la fois une forte croissance économique et (ii) la transition vers des activités présentant moins d’impact sur l’environnement.

Cette stratégie paradoxale est portée avec beaucoup d’enthousiasme à divers niveaux institutionnels :

  • International, avec « l’Économie bleue » mise en avant par la FAO et la Banque Mondiale ;[2]
  • Européen, avec la stratégie « Blue growth » de la Commission européenne qui s’intègre directement dans la stratégie 2020 pour une croissance « intelligente, durable et inclusive » ;[3]
  • National, avec, en France, une stratégie de croissance bleue de plus en plus présente et assumée.

Récemment, au niveau national, le Ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie a lancé une consultation publique sur les « 10 pistes d’actions pour la croissance bleue » faisant suite à la conférence nationale sur la transition écologique de la mer et des océans du 31 août 2015.[4]

BLOOM a rédigé une note de synthèse exprimant sa position par rapport à cette stratégie de croissance bleue, tout en proposant des pistes d’actions plus engagées.

Note : Une consultation sur la « gouvernance internationale des océans » est également menée par la Commission : voir la réponse de BLOOM.

« Cette consultation a pour objectif de recueillir des avis sur la manière dont l’UE pourrait contribuer à améliorer la gouvernance internationale des mers et des océans en vue d’une croissance bleue durable. La Commission européenne s’appuiera sur les résultats de la consultation et sur d’autres sources de données et d’informations pour examiner les meilleurs moyens d’élaborer une politique plus cohérente, plus complète et plus efficace en vue de renforcer la gouvernance internationale des océans. »

[1] http://www.ouest-france.fr/france-500-000-km-2-de-domaine-maritime-gagnes-en-outre-mer-3723992

[2] Global Oceans Action Summit for Food Security and Blue Growth. Chair’s Summary (2014) 51p, Disponible en ligne : http://www.fao.org/cofi/41010-0501970390bfbcde97d7082fb80f8da6.pdf

[3] http://ec.europa.eu/maritimeaffairs/policy/blue_growth/

[4] http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/2015-09-04_Inauguration_Lycee_maritime_St-Malo.pd

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