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24 février 2017

Feu vert pour la certification MSC d’une pêche minotière

Et voilà ! Lors de la sortie de notre rapport sur la pêche minotière la semaine dernière, nous vous parlions de la logique business des labels selon laquelle le label MSC certifiait ces pêcheries très controversées dans le but d’alimenter les fermes d’aquaculture en farines issues de la « pêche durable » ; aquaculture ensuite elle-même certifiée « durable » par le label cousin du MSC, l’ASC.

Une nouvelle pêche minotière bientôt certifiée « durable » par le label MSC ?

Hier, 23 février, cette logique se confirmait avec un nouvel accord pour certifier deux organisations danoises DFPO et DPPO pour la pêche aux lançon, tacaud et sprat en Mer du Nord et en Skagerrak/Cattégat (entre le Danemark et la Norvège/Suède). En 2014, cette pêcherie capturait 320 000 tonnes de ces trois espèces, soit grosso modo l’équivalent de 60% des captures françaises toutes espèces confondues !

Objection, votre honneur !

Suite à la publication de ce rapport, les parties prenantes engagées dans le processus de certification (Birdlife International, Whale and Dolphin Conservation etc.) ne bénéficient que de 15 jours pour faire objection à la certification. Ils devront bien sûr s’acquitter de frais d’objection à hauteur de plusieurs milliers d’euros et leurs chances de réussir ne seront que de… 5% ! Bon courage à eux.[1]

Dérapages en série du cabinet de certification

MRAG, le cabinet de certification qui s’était déjà distingué en certifiant la pêcherie d’empereur en Nouvelle-Zélande en 2016, se distingue ainsi une nouvelle fois en donnant le feu vert à l’un de ses clients, alors que celui-ci pratique une pêche à l’opposé de ce qui devrait être considéré comme « durable ».

Vous avez dit « pêche industrielle »?

Le rapport de MRAG, intitulé de manière non-équivoque « reduction fishery », commençait sur les chapeaux de roues, puisqu’il y décrivait cette pêche comme « industrielle, étant donné que ses captures sont dédiées à la transformation en farines et en huiles, principalement utilisées pour l’alimentation aquacole ». Curieuse définition ! Doit-on conclure que toute pêche autre que minotière est artisanale ? Ça annonce d’autres futurs dérapages majestueux…

Note

[1] BLOOM n’est pas partie prenante de cette évaluation. Nous ne pouvons malheureusement pas être présents sur tous les fronts…

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