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01 janvier 2011

LES POUVOIRS PUBLICS, COMPLICES DE LA PÊCHE DESTRUCTRICE

Pêche profonde : Qui sont les acteurs ? 

La mission française d’évaluation des pêches profondes (août 2009-juin 2010)

Cette consultation multipartite issue du Grenelle de la Mer (selon la logique des cinq collèges des processus Grenelle) était chargée de : « s’assurer que les pêches en eaux profondes sont viables économiquement, socialement et écologiquement, pour que leur poursuite, éventuellement adaptée, puisse être envisagée. » Cette mission, dont les ONG ont fini par démissionner (juillet 2010), était supposée mettre en œuvre un débat objectif et rationnel, mais au lieu de cela, elle a été le théâtre de la sclérose politique par le jeu des influences. Il en a résulté une situation pipée à la fois politiquement et scientifiquement en faveur du maintien des pêches profondes (le rapporteur scientifique de la mission a été mis en cause directement par le collège ONG pour son attitude et ses propos partiaux). Le rapport final de la mission (non validé par les ONG démissionnaires qui l’ont dénoncé comme étant indigne de la République) réussissait le tour de force de banaliser l’impact des pêches profondes contre les avis scientifiques unanimes sur la question et les textes internationaux négociés (tels que les résolutions onusiennes.) Dans sa méthode et ses résultats, cette mission s’est comportée de façon « océano-sceptique ». => BLOOM a joué un rôle de leader tout au long de la durée de la consultation pour limiter ou neutraliser la portée de ce processus en :

  • produisant un contre-rapport : Lire le rapport
  • forçant la mission à faire relire par des chercheurs externes le rapport final (dont la qualité médiocre a été sévèrement critiquée par les relecteurs)
  • produisant une analyse critique du contenu de ce rapport et en l’adressant au ministre de l’écologie, Jean-Louis Borloo le 2 novembre 2010 : Lettre ouverte à Jean-Louis Borloo, le 2 novembre 2010 : version française | version anglaise Annexes au courrier de Jean-Louis Borloo : version française | version anglaise

Il a résulté de ce travail de longue haleine que le débat sur le chalutage profond a perdu son aura de tabou intouchable, instauré et maintenu jusqu’ici par des lobbies anciens.

L’IFREMER supporter officiel de la pêche profonde industrielle française

Depuis la Mission Pêches Profondes du Grenelle de la Mer (décrite ci-dessus), l’ifremérien Alain Biseau ne cache plus son soutien favorable à l’industrie de la pêche profonde. Ce dernier a même signé un communiqué prenant officiellement position pour les pêches profondes, le 23 juillet 2012 :

L’Ifremer a opportunément mis à jour ce dossier le 19 juin 2013, soit le lendemain de la décision du Parlement européen d’avancer ENFIN dans le débat du règlement pêche profonde, après l’avoir retardé de plusieurs mois sur maneouvres des lobbies et des députés qui défendent leurs positions (lire notre communiquéhttps://www.bloomassociation.org/download/2013_21%20mars_CP_vote_ENVI.pdf) :

Pour l’attitude de M. Alain Biseau pendant le Grenelle de la Mer, voir :

La propagande de l’Ifremer pour la pêche profonde se déploie au format vidéo (encore Alain Biseau) le 5 juin 2013:

Alain Biseau est le représentant de la France au comité ACOM (Advisory Committee) du CIEM

ACOM (Advisory Committee) est l’entité finale qui transforme les recommandations scientifiques des groupes de travail du CIEM en données quantifiées… « the Advisory Committee is the sole competent body for ICES for scientific advice in support of the management of coastal and ocean resources and ecosystems. » Le manuel des observateurs de pêche profonde par l’IFREMER produit un schéma qui permet de visualiser en un coup d’oeil (page 2) le problème d’échelle de la pêche profonde :  http://sih.ifremer.fr/content/download/5785/42799/file/Annexe_guide_OBS_… Pour découvrir le scandale du transfuge de l’Ifremer à la flotte d’Intermarché (François Théret) :https://www.bloomassociation.org/download/2012_Communique_BLOOM_28%20nov_…

Application par la France des résolutions onusiennes

Les résolutions onusiennes 61/105 (2006) et 64/72 (2009) déterminent le cadre légal permettant de mener des activités de pêche profonde en haute mer (eaux internationales). Ces mesures comprennent (cf. paragraphe 83 de la résolution 61/105) la réalisation d’études d’impact des pêches préalablement à l’activité de pêche. La Deep Sea Conservation Coalition (DSCC) a sorti en septembre 2011 une évaluation de l’application des résolutions onusiennes par les nations de pêche profonde. Le document liste les pays qui avaient produit une étude d’impact à propos de leur activité de pêche profonde (Tableau 2 page 37). Il apparaît ainsi que la France n’en a pas fourni à NEAFC (l’organisation régionale des pêches pour la zone Atlantique Nord Est). Le règlement européen, quant à lui, ne prévoit aucune étude d’impact ni autre obligation en dehors du respect des quotas et des zones fermées à la pêche. Document de la DSCC « Unfinished Business » : http://www.savethehighseas.org/publicdocs/DSCC_review11.pd

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