28 octobre 2015
Lancée à l’initiative de la Commission Européenne, la consultation sur la « gouvernance internationale de l’océan », s’est achevée le 15 octobre 2015.
Selon la définition de la Commission le terme de « gouvernance de l’océan » couvre « les règles, les institutions, les processus, les accords, les dispositions et les activités destinés à gérer l’utilisation des océans et des mers dans un contexte international ».
Derrière ce concept un peu « valise », la Commission a d’emblée mis en exergue la « croissance bleue », la stratégie de l’UE pour la période 2014-2020 qui incite au profit et à l’innovation dans le domaine maritime. L’océan y est présenté comme un fournisseur de « services écosystémiques » et un « moteur de l’économie européenne » ayant « un large potentiel pour l’innovation et la croissance ».
En réponse à la consultation, nous avons préféré souligner que nous étions plutôt enclins à participer à la création d’un « projet de développement durable et éthique pour l’océan et les nations maritimes ». Nous avons souligné que la notion de « développement durable et éthique » correspondait mieux à ce que nous devrions chercher à atteindre en termes de développement social et de solidarité internationale dans les limites de ce que la nature peut offrir, tout en reconnaissant la valeur intrinsèque et non utilitaire des écosystèmes marins.
Nous avons également détailllé dans notre contribution certains des obstacles substantiels à une gestion rationnelle des ressources:
Voir la contribution de BLOOM à la consultation publique de la Direction générale des affaires maritimes et de la pêche (DG MARE) sur la « gouvernance internationale de l’océan »:
Voir nos autres réponses à consultation: