20 mars 2014
Nous avons engagé les 837 000 signataires de la pétition à envoyer un courriel au Président de la République et à son gouvernement afin qu’ils tiennent leurs promesses faites à Rio+20 et lors de la Conférence Environnementale en septembre dernier.
Notre mobilisation a décidé plusieurs enseignes de la grande distribution à cesser la commercialisation des poissons d’eaux profondes et la flotte d’Intermarché à ne plus pêcher au-delà de 800 mètres de profondeur.
Lors de la Conférence environnementale de 2013, le gouvernement s’était engagé à prendre en compte l’opinion des associations environnementales pour former la position française sur la pêche en eaux profondes. Or nous venons de découvrir dans la position que la France a communiquée à la Présidence du Conseil des ministres européens que notre nation continuait à refuser l’interdiction du chalutage profond !
La contribution des ONG a ainsi été ignorée, bafouée, tout comme la volonté de 73% des Français[1] de voir la France mettre fin au chalutage profond.
En 2012, François Hollande a promis aux Français « l’excellence environnementale » de la France et l’exemplarité de la nation en matière écologique. A la conférence de Rio+20, il a engagé la France à éliminer les pratiques destructrices de pêche.
L’heure n’est plus aux belles paroles. Si la France n’est pas capable de mettre fin à une pratique résiduelle, destructrice, subventionnée et non rentable, quel autre enjeu environnemental aura-t-elle encore la crédibilité de solutionner ?
[1] Sondage BLOOM/BVA février 2014
Voici une capture du mail envoyé :